Veuillez noter que certaines balades pourraient être annulées en raison des conditions climatiques.
Nous vous conseillons de nous appeler au
085 31 42 86 pour vérification.

 

Un dimanche par mois, de mars à novembre, participez à nos balades guidées « Nature gourmande »

 

Gourmande ?

Nombre de plantes qui poussent librement le long des sentiers, sur les talus, dans nos prés et nos bois, ont été utilisées jadis comme légumes ou fruits, et se révèlent encore toujours succulentes, aptes à satisfaire notre « gourmandise ».

Certains de ces végétaux, bien connus de nos ancêtres qui les employaient fort couramment, sont considérés le plus souvent aujourd'hui comme « mauvaises herbes » et sont donc négligés, voire détruits. Ils ont complètement disparu de notre assortiment alimentaire.
Perte de saveurs, perte d'expérience auxquelles on peut remédier aisément, en combinant le plaisir des explications d'un guide extrêmement compétent, Monsieur Jacques Berten, et une marche calme, convenant aux enfants comme aux personnes âgées.

Le but de nos promenades est en effet de vous aider à découvrir ces plantes, de vous apprendre à les connaitre, de vous montrer où les chercher en fonction du sol, de l'exposition à la lumière, de la proximité d'autres espèces…, de vous indiquer comment les utiliser.

Chaque mois permet de nouvelles découvertes ! On n'utilise pas la tanaisie en mars ni l'ortie au mois d'aout… Chaque mois aussi, le circuit est différent car toutes les plantes ne poussent pas sur le même type de terrain.
Votre attention, en fonction des saisons, sera en outre attirée sur l'un ou l'autre aspect particulier de la nature (le chant des oiseaux, par exemple). Voyez ci-dessous la liste de ces thèmes.

Pour toutes les balades, IL VOUS EST DEMANDÉ DE RÉSERVER AU 085 31 42 86; rendez-vous vous est ensuite donné à 14 h. à la Taverne du musée, dans la Ferme castrale d'Hermalle-sous-Huy (chaussée Freddy Terwagne 132a, grand portail de bois vert) où vous découvrirez aussi deux arbres remarquables répertoriés par la Région wallonne. Pour pouvez arriver plus tôt puisque le bâtiment est ouvert dès 11 h et vous offre une importante bouquinerie et de la brocante dans la grange monumentale – ainsi qu'une taverne où vous pouvez vous désaltérer ou vous restaurer SI LA SITUATION DE LA PANDÉMIE LE PERMET..

La promenade de ± 8 km, qui se déroule soit à Hermalle-sous-Huy, soit aux alentours, s'achève vers 17 h.

La participation aux frais est de 9 € par personne de plus de 12 ans, 7 € par enfant de 6 à 12 ans.
Les chiens, obéissants et tenus en laisse, sont les bienvenus !

D’autre part, deux journées de formations sont organisées pour celles et ceux qui désirent approfondir leurs
connaissances quant à ces plantes.
L’une se déroule au printemps et porte sur la connaissance des plantes de printemps et d’été, l’autre est
organisée en septembre pour la connaissance indispensable des champignons. 

En ce qui concerne les paiements : 

Payer en espèces, avec des euros, est totalement légal en Belgique (et doit le rester). Dans notre pays, les services et marchandises offerts au public doivent pouvoir être payés aussi de façon électronique - ce qui ne veut PAS dire que le fournisseur doit posséder un terminal de paiement de type Bancontact !
Ne soyez donc pas étonnés de ne pouvoir participer à une activité payante, de ne pouvoir acheter 5 livres pour 6 euros ou de ne pouvoir boire un verre dans une buvette parce qu'il n'y a pas de Bancontact sur place (ni au village d'ailleurs comme souvent en zone semi-rurale et rurale).
À la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy, par exemple, nous avons opté (pour des raisons d'économie) pour les paiements sans contacts par GSM (avec QR Code).
Vous n'avez pas de téléphone portable ? Pas de problème : soyez munis d'euros ! Ça marche même mieux que l'électronique : vous ne risquez pas de manquer de réseau...

paiement sans contact 3Langues


 

Témoignages :

Hier (dimanche 27 avril), mon ami et moi-même avons participé à la promenade autour des plantes médicinales et culinaires. Nous avons été enchanté découvrir le coin d'Hermalle-sur-Huy que nous ne connaissions pas encore. La journée a été chouette (malgré le temps pluvieux), nous avons été très contents de l'accueil à la taverne et de la sympathie et compétence du guide.
Cordialement.

Anne-Florence et Benoît Lambe, 4000 Liège- 28/04/2003

Nous avons fait la balade, accompagnées par un guide érudit et dynamique et un petit groupe sympa,  et apprécié la cuisine de la Ferme castrale, le tout sous le soleil.
Ce fut un bel après-midi.
Merci pour toutes ces initiatives.

Danielle Kréserve et Béatrice Lagrange, Secrétaires
Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques 5030 GEMBLOUX - 24/04/2004

Qu’en termes élégants…
« Depuis 24 jours, Junon – portant une grenade d’une main et un bâton surmonté d’un coucou de l’autre -, préside ce mois où l’année entre dans l’été, où les jours seront plus longs, où l’on allumera les feux de la Saint-Jean.  La nuit, la caille carcaille.  Le jour entend le loriot chanter le temps des cerises, le ciel est bleu et les jardins pleins de roses et de pivoines… »
Serait-ce la prochaine dictée de Mme Balfroid ?  Nenni : il s’agit du communiqué qui nous annonce la balade « nature gourmande » organisée le 24 juin à 14 h. au départ de la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy.  C’est signé par le syndicat d’initiative « La Rawète ».  Des rawètes comme cela, on en redemande.

P.V. dans La Libre Belgique – Gazette de Liège,
rubrique « D’un Jour à l’autre », mai 2007

Didier et moi-même tenons à vous remercier chaleureusement de cette très intéressante escapade ensoleillée à la découverte de tous ces beaux champignons de nos contrées sous la bonne garde de notre guide passionné ! Et l'idée tout à fait délicieuse de pouvoir se restaurer dans les écuries de la ferme castrale en parcourant presqu'un millénaire culinaire aura clôturé de manière festive et détendue une belle journée de début d'automne. L'équipe bénévole sur place était tout à fait charmante et nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leur projet !

Kathleen et Didier de Robiano - 20/09/2010

 


illus--03-balade 24 mars 2024 : Première sève - à 14 h

C'est en mars que le printemps chante.

Placé sous le signe d'un dieu qui symbolisait la force passionnelle et sensuelle (n'a-t-il pas séduit Vénus, pourtant femme mariée ?), Mars était le premier mois de l'année romaine, indiquant aussi bien le début de l'année agricole… que celui des campagnes militaires.
Après les mets assez lourds consommés cet hiver, nous avons envie de profiter de la sève montante, d’une alimentation renouvelée, croquante et légère.
La végétation, sortie de son engourdissement, vous offre cardamine, euphorbe, pas d'âne, mâche, mouron, tussilage, ail des ours.
Que choisirez-vous pour votre salade de ce soir ?


illus--04-balade 28 avril 2024 : Sève montante – sur réservation au 085 31 42 86

En avril, ne quitte pas un fil.

Voici le temps des amours dont le chèvre-feuille est l'emblème. Le merle couve ses œufs verts, les hirondelles reviennent malgré les ondées. Peut-être aurez-vous la chance de découvrir la Belle-étoile (asperula odorata L.) dont on parfume le vin blanc pour en faire le « vin de mai », ce Maitrank si prisé dans le sud de notre pays… et que vous pouvez déguster à la taverne du Musée de la Gourmandise.

Mais vous trouverez sans peine le plantain lancéolé dont les feuilles font d’excellentes salades et le pissenlit presque « bon à tout » : racines et feuilles en soupe, salade, beurre ou infusion, les fleurs pour faire du vin ou des confitures. Au pied des murets et des murailles, au bord des chemins, des haies et des bois, le géranium Herbe à Robert, bien connu en infusion pour ses effets hémostatiques et diurétiques, vous fournit en abondance ses feuilles au gout terreux et astringent. Quant au lierre terrestre qui parfume délicatement taboulé et salades, notre guide vous aidera à ne pas le confondre avec la ficaire ou avec d’autres plantes qui sont délétères.


illus--05-balade 26 mai 2024 : Écoute des chants d'oiseaux – sur réservation au 085 31 42 86

Fleurs de mai, on peut s'y fier.

Sauf en ce qui concerne le muguet, toxique au point de contaminer même l’eau dans laquelle vous faites tremper ses brins !

Au mois de Maïa (mère de Mercure) et de Marie (pour les catholiques), la nature se couvre de feuilles, le genêt moutonne, la pomme de pin s'épanouit en craquetant, l'air est plein d'alouettes qui grisollent…
Les oiseaux bavardent dans les feuillages : le roitelet chante, le moineau pépie, le pinson ramage, le merle siffle, le geai cajole, l’hirondelle trisse, la pie jacasse tandis que la tourterelle roucoule et que le ramier caracoule ; l'écoute de leur chant complète harmonieusement votre recherche de plantes comestibles comme le silène, dit compagnon rouge, dont on déguste les pousses crues (saveur du petit pois) ou cuites (sapidité d’épinard) et les fleurs… en salade.


illus--06-balade 23 juin 2024 : Écoute des chants d'oiseaux– à 14 h 

Juin bien fleuri, vrai paradis.

Depuis 27 jours, Junon - portant une grenade d'une main et un baton surmonté d'un coucou de l'autre -, préside ce mois où l'année entre dans l'été, où les jours seront les plus longs, où l'on allumera les feux de la Saint-Jean. 

La nuit, la caille carcaille. Le jour entend le loriot chanter le temps des cerises, le ciel est bleu et les jardins pleins de roses et de pivoines dont les pétales parfument vos préparations culinaires. Les mésanges zinzinulent, le pivert peupleute.
D'où vient ce bruit de papier froissé dans le taillis ? C'est le rouge-queue qui vous accompagne dans votre découverte d’autres plantes alimentaires sauvages.
Pourquoi ne cueilleriez-vous pas les fleurs de ronce sauvage, de reine-des-prés, de liseron-des-champs, de bleuet ou de sureau noir ?


Cesar juillet 28 juillet 2024 Un peu d’audace, voyons ! – à 14 h 

Veni, vidi, vici

dit un jour le Jules (César) qui donna son nom au mois de juillet.

Vous aussi venez à Hermalle, voyez nos paysages, vainquez les préjugés qui relèguent au rang de mauvaises herbes des plantes sauvages pourtant comestibles !
Cueillir les myrtilles et les fruits du sureau, c’est facile. Mais faire une limonade avec les fleurs d’achillée millefeuille ou un potage avec l’épiaire des bois dont la puanteur disparait sous la chaleur, transformée en un étonnant parfum de cèpe… cela demande un peu de cran. Faites confiance à notre guide !


illus--08-balade 25 aout 2024 : Renouer encore avec le passé – à 14 h 

C'est le mois d'aout qui donne bon gout… !

Au mois d'aout (ainsi nommé du nom de l'empereur romain Auguste), les sauterelles crépitent sur les prés, le lézard court le long des murs, les sentiers se craquèlent sous la chaleur qui, en principe, accable la terre.
Les noisetiers vous offrent leurs fruits. De même les tilleuls dont les carcérules contiennent une ou deux graines oléagineuses comestibles crues ou grillées.
Le long des talus, la tanaisie dresse encore ses capitules jaunes ce qui vous permet d’aisément la repérer : vous cueillerez ses plus jeunes feuilles pour aromatiser vos salades ou dégusterez, après votre balade, l'allumelle à la ténoisie à la taverne du Musée de la Gourmandise. Cette plante est l’une des 73 herbes obligatoirement cultivées dans les domaines royaux de Charlemagne selon le Capitulare de Villis vel curtis imperii, acte législatif de la fin du VIII e s. ou du début du IX e s.


illus--09-balade 22 septembre 2024 : Champignonnons – à 14 h –  sur réservation au 085 31 42 86

Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.

Colchique dégusté, c’est trépas assuré : voilà ce que chacun devrait savoir car cette plante d’automne peut effectivement être mortelle !
On peut mieux choisir :
Avec l'équinoxe du 22 septembre, nous entrons dans l'automne pour trois mois. Le jour est plus jaune, la veillée devient frileuse. Un vin chaud ou un thé à l'orange seront les bienvenus après cette promenade où vous aurez cherché un végétal qui ne comporte pas de chlorophylle mais présente souvent un chapeau et un pied, voire un mamelon, des marges striées ou lobées… C'est le champignon, que notre balade vous fera découvrir !
Si vous trouvez de la surelle, (l’oxalis des bois), prenez ses feuilles car il n’y en aura bientôt plus. Faites de même avec celles de la Renouée Poivre d’eau qui, au Japon, accompagnent le sashimi. Et profitez de la poussée du galinsoge à petites fleurs pour faire de ses feuilles un succulent potage !


illus--10-balade 27 octobre 2024 : Champignonnez – à 14 h –  sur réservation au 085 31 42 86

Octobre est bon, s'il est de saison.

Les arbres feuillus se préparent à la dormance (ils arrêteront de se développer pendant quelque temps) ; ils ne nourrissent plus leurs feuilles qui, faute de chlorophylle, vont prendre une teinte rouge, jaune ou même orangée avant de chuter et former un tapis croustillant sous les pieds. Vont aussi joncher le sol faines, glands, noisettes, marrons, châtaignes, fruits indéhiscents (qui ne s'ouvrent pas spontanément pour laisser sortir les graines) qui firent souvent le quotidien de nos ancêtres et que nous apprécions toujours… A la lisière des bois, on cueille la langue-de-bœuf, le verdelet, la chanterelle. Le parfum des cèpes flotte ; s'il n'a pas gelé, vous en trouverez peut-être…

C’est aussi l’époque des noix et des nèfles ; vous consommerez ces dernières au naturel mais blettes (et ôtez-en les pépins), en compote, en confiture ou macérées dans l’alcool.


FCH 11 oiseaux bord eau 24 novembre 2024 : Les oiseaux du bord de Meuse 

Les oiseaux du bord de Meuse…, on les mange aussi ! Disons plutôt qu’on les mangeait car l’habitude s’en est
perdue. S'ils ne vous goutent pas, rien de vous empêche de les admirer…

En novembre, le froid revient et avec lui la mouette.  
Oh ! Êtes-vous certain qu'il s'agit bien d'une mouette ?  Ne serait-ce pas plutôt un goéland ? Et si c'est une mouette, est-elle rieuse ? ^_^
Notre guide nature est là pour vous aider à déterminer de quel oiseau il s'agit et pour vous faire découvrir son biotope et son cri.
De même pour le grèbe huppé, le cormoran, la bernache du Canada, l'ouette d’Egypte, et bien d'autres espèces qui séjournent chez nous, en bord de Meuse, comme le chevalier guignette qui siffle en s'envolant, le discret canard chipeau et le flamboyant souchet, la sarcelle que les Romains domestiquèrent, la noire et rouge poule d'eau et le foulque dans son smoking, l'élégant héron cendré et la grande aigrette qui a bien failli disparaitre tant ses longues plumes nuptiales étaient appréciées pour décorer les chapeaux féminins au tournant du XXe siècle, les grives litorne (la tchaktchak en wallon), mauvis (aux sourcils blancs) ou draine (dont le cri roule rapidement)…
Et peut-être aurez-vous aussi la chance d'apercevoir un cygne tuberculé ? Le bruit de ses ailes en vol s'entend jusqu'à deux kilomètres !

 

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